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Chroniques d'Atys: Les Cendres violettes des Gingos revanchards

Added by Chroniques d'Atys about 15 years ago

Akilia Tempête de Cendres avait réuni les siens sur l’avant-poste de la Source Cachée.

Près d’elle se trouvaient, entre autres, trois maraudeurs tristement connus des peuples d’Atys : le Zoraï Nung Horongi, récemment condamné par les Zoraïs pour manipulation et recherches sur la goo et pour complot contre la Dysnatie de Cho, évadé alors qu’il se faisait juger à Fairhaven pour l’assassinat de l’ancien Gouverneur Still Wyler ; le Matis Rocho, kidnappeur de la Reine Lea, banni de la Forêt Matis par le Roi Yrkanis en personne ; la Fyros Mezix l’Ensorceleuse, recherchée dans le Désert pour meurtres avec préméditation, possédant un élevage de redoutables gingos apprivoisés.

C’est sur cet avant-poste que, des jours durant, les Maraudeurs édifièrent des tours et autres barricades, bien décidés à s’installer durablement dans le Désert Matis et, peu à peu, à se rapprocher d’Yrkanis la Royale… pour mieux la détruire et renverser son Roi.

Les fidèles Gingos de Mezix montaient la garde, le flair en alerte, prêts à fondre sur quiconque oserait s’approcher du repère des Maraudeurs.

Mais un tel campement ne pouvait pas passer longtemps inaperçu, et bientôt des homins surgirent de toutes parts. Certains avaient suivi jusque là la piste de Nung, d’autres celle de Mezix, d’autres avaient tout simplement répondu à l’appel des autorités, rapidement alertés par ce regroupement suspect.

Et bientôt, la grande bataille commença. Si les Maraudeurs l’emportaient, leur renommée grandirait et leurs rangs grossiraient peu à peu d’autres homins dissidents, n’ayant trouvé nulle part leur place en ce monde. Se montrer au grand jour dans toute leur force pour envahir la Forêt Matis semblaient encore un pari, mais Akilia Tempête de Cendres était sûre de la force des siens. Bientôt, les Maraudeurs des Cendres domineraient Atys et elle, Akilia, fille du Varinx Noir, règnerait sur l’Ecorce.

Les sorts fusaient de toutes parts, les armes s’entrechoquaient dans des bruits sourds, les hurlements des gingos déchaînés déchiraient les tympans.

A plusieurs reprises, les homins, désunis, furent repoussés et les Maraudeurs victorieux riaient devant tant de faiblesse et d’inefficacité.

Mais c’est dans la difficulté que l’homin sait trouver la force de se surpasser. Bientôt, ce fut une armée décidée et organisée qui fondit sur le camp, faisant reculer peu à peu les gardes noirs maraudeurs, poussant Akilia et les siens dans leurs derniers retranchements.

Enfin, alors que le ciel s’enflammait de mille nuances orangées, un immense cri de victoire s’éleva dans les airs : les maraudeurs étaient vaincus !

Les corps sans vie de certains Maraudeurs restèrent au sol, définitivement privés de leur graine de vie. D’autres, tels Akilia, Rocho et Mezix, fermèrent en catastrophe leurs doigts sur un petit objet avant de disparaître vers d’autres lieux, non sans avoir clamé leur fureur et promis de revenir.

Tout semblait si calme… Comment croire que, durant des heures et des heures, une terrible bataille avait eu lieu ici ? Et pourtant, les homins venaient bel et bien de mettre à terre une armée qui aurait pu être capable de tout renverser sur son passage, si elle avait eu l’occasion de se renforcer davantage.

Soignant leurs plaies, échangeant leurs impressions, nombreux furent ceux qui restèrent sur place une partie de la nuit, surveillant l’horizon, comme pour s’assurer que c’était bien vrai, qu’Akilia et les siens n’allaient pas réapparaître dans des rires démoniaques, précédés d’une horde de gingos furieux.

Mais c’était bien fini. Les Maraudeurs étaient défaits, et leurs rangs avaient subi des pertes inestimables.

Nung Horongi en personne gisait là, devant des Zoraïs incrédules. Ainsi donc, c’était ici que s’achevait la vie de cet énigmatique homins si recherché ? Le cœur des présents était partagé entre la joie de le voir enfin mort et de voir ainsi ses crimes vengés, et la déception de le voir partir sans qu’il ait donné de réponses…

Nung, dis-nous ? La Dynastie Cho est-elle vraiment une usurpatrice, comme tu l’affirmais lors de ton procès ? Pourquoi avoir tué Still Wyler ? Et d’ailleurs, était-ce le gouverneur tryker ou bien Mabreka Cho qui était visé par la flèche empoisonnée le soir de la signature du traité de paix ? Tant de questions cruciales aujourd’hui sans réponse… Nung, nous voulons savoir…

La nuit était tombée depuis longtemps sur la source Cachée. Autour du corps sans vie du Zoraï, des murmures s’élevaient : fallait-il le ramener dans la jungle pour l’enterrer dignement ? Il avait certes été Maraudeur, mais il était avant tout Zoraï…

L’Hominité et ses valeurs reprenaient leurs droits, la vie continuait…

Chroniken von Atys: ooc: Chronologien zu "Der Feind aus der Vergangenheit" (4 comments)

Added by limai about 15 years ago

Die Eventreihe "Der Feind aus der Vergangenheit" neigt sich dem Ende zu. Der Feind aus der Vergangenheit... das sind die Marodeure, eine Gruppe von Homins, die sich nach dem Großen Schwarm nicht den Homin-Zivilisationen angeschlossen haben, sondern als Barbaren zwischen den Alten und den Neuen Landen ihr Dasein fristeten und immer wieder ihren gierigen Blick auf die neu errichteten Nationen der Homins werfen.

Im Kern bestand die Eventreihe aus drei Event-Zügen:
  • Die Ankunft von Nung Horongi in den Neuen Landen (Zoraï und Tryker)
  • Mezix und ihre Gingos (Fyros)
  • Rochos Drohungen (Matis)

Einige Event-Elemente spielten eher im Verborgenen, im Hintergrund oder sind nur wenigen Homins bekannt. An anderen Abschnitten nahmen viele Homins Teil. Sicherlich nicht unbemerkt blieb die Invasion der Marodeure, deren genaue Hintergründe auch heute noch nicht vollständig aufgedeckt sind. Hier könnten die Prozesse gegen den gefangenen Ex-Senator Aeracus Zelion und gegen Nung Horongi Aufschlüsse bringen. Die Invasion führte die Hauptakteure der drei Event-Stränge über die Protagonisten Muang, Mezix und Rocho zusammen.

Die Sicht der Homins auf die Geschehnisse von Events können sehr unterschiedlich ausfallen. Kein Wunder, haben doch viele Homins nur Teile der Events miterlebt und ihre Perspektive ist von ihrem Hintergrund, von kulturellen oder religiösen Sichtweisen geprägt. Dies macht letztlich auch den Reiz des Rollenspiels aus: die Nicht-Objektivität bei der Wahrnehmung von Geschichte und Geschichten.

In diesem Sinne möchten wir die Homins aufrufen, die Ereignisse aus der Sicht ihres Charakters zu schildern und aufzuarbeiten. Dies kann in verschiedenen Formen geschehen: ein geschildertes Gespräch zwischen Charakteren, Tagebucheinträge, Berichte an eine der Regierungen, eine Szenenbeschreibung, ein Gedicht oder eine Inschrift. In jedem Fall soll es ein Zeugnis des Vergangenen sein, etwas, das von Generationen künftiger Homins gelesen werden kann und das ihnen (durchaus persönliche) Eindrücke vermittelt, was damals, im 2. und 3. Zyklus des Jahres 2549 alles geschah.

Mit anderen Worten: Wir möchten euch einladen, eine Chronik zu verfassen.

Die Chronik sollte nicht zu lang sein (maximal zwei gedruckte DIN A4 Seiten), kann aber auch gerne kürzer sein, wenn es sich, wie oben angeregt, nur um eine Inschrift oder ein Gedicht handelt. Je nach Anzahl der Einsendungen wird es leider nicht möglich sein, alle von euch verfassten Chroniken zu veröffentlichen. Wir bitten hierfür um Verständnis.

Die Einsendung eurer Chroniken kann entweder als Kommentar zu diesen News erfolgen oder als Mail an . Die Einsendung sollte bis 6. Dezember 09 erfolgt sein. Für Rückfragen stehen wir Euch natürlich gerne jederzeit per Mail oder im CeB-Chat zur Verfügung.

Für das Event-Team:
Limai,
Senior Event Manager Leanon

Chroniques d'Atys: Rappel pour dimanche 15 novembre (20 comments)

Added by anarkia about 15 years ago

HRP

Bonjour,

Nous vous rappellons que ce dimanche 15 novembre à 21h aura lieu l'animation repoussée de la semaine dernière : Les Cendres violettes des Gingos revanchards, qui est en fait l'addition de plusieurs évents, autrement nommé comme : "La Guerre aux portes closes", "Les larmes violettes" et "La fuite de la Belle".

A très vite sur Atys,

Votre équipe d'Animation, .

Chronicles of Atys: the Matis Festival (70 comments)

Added by jaylomin about 15 years ago

Libi Freldo, Matis Herald, paced through the lit streets of the city of Yrkanis. Her mission was simple. She walked on, thinking of what the King had told her:

"I want you to carefully note the names of the guilds, the heads of guilds, and their officers which have sworn allegiance to the Kingdom. We will need that information. And do be fast Libi, the clock is ticking."

So Libi walked the streets of Yrkanis, addressing each Matis subject of the different guilds living in Yrkanis.

Chroniken von Atys: Der Feind aus der Vergangenheit (9 comments)

Added by limai about 15 years ago

In Yrkanis und den anderen Städten der Matis ist folgendes zu lesen:

Deles Silam, Vasallen der Matis und all ihr stolzen Bewohner der Anhöhen!

Schlimme Kunde bringe ich euch, hat uns doch vor kurzem ein Bote der Oasengräber aus der Versteckten Quelle erreicht.

Was er berichtete konnten wir selbst nicht glauben, und so schickten wir unsere eigenen Kundschafter aus um die Nachrichten zu überprüfen.

Zu unserem Schrecken mussten wir feststellen, dass der Bericht des Boten im Vergleich zu dem, was wir fanden zunächst noch harmlos klang:

Eine große Streitmacht scheint sich in der Versteckten Quelle zu sammeln. Viele Homins in den Farben der Marodeure streifen dort umher, schleppen Baumaterial und befestigen ihre Lager. Ihr Vorhaben scheint mit unglaublicher Geschwindigkeit voran zu schreiten und so scheint es nicht eine Frage von Wochen, sondern eher von Tagen zu sein, bis sie ihr Werk dort vollendet haben. Was darauf folgen wird dürfte jedem klar sein.

Ein jeder Homin sei also aufgerufen, sich am Tria, den 27. Germinally des 3. Zyklus kampfbereit am Portal von den Hügeln der Ablehnung zum Abgrund von Ichor einzufinden, um der erneuten Bedrohung durch die Marodeure entgegen zu treten und ihre Pläne zu vereiteln, was immer sie auch sein mögen.

Gezeichnet,

Libi Freldo
Königlicher Herold

Doch es bleibt nicht bei dieser Ankündigung. In ungewohnter Einigkeit sind sowie in Fairhaven als auch in Zora folgende Aushänge zu lesen:

An alle Bewohner der Dschungel und der Lande der Seen!

Wie uns Kundschafter zutrugen formieren sich in der Wüstenregion zwischen der Brennenden Wüste und den Grünen Anhöhen Truppen der Marodeure, um zu einem militärischen Schlag auszuholen. Ob dieser das Imperium treffen soll oder das Königreich, ist noch nicht geklärt.
Das Volk der Tryker und das Volk der Zoraï sieht es jedoch als notwendig an, zu Hilfe zu eilen, nicht nur, um die Marodeure, die erneut die Neuen Lande bedrohen, in die Schranken zu weisen, sondern auch weil sowie Gouverneurin Ailan Mac'Kean von der Tryker-Föderation als auch der Große Weise Mabreka Cho von der Zoraï-Dynastie überzeugt sind, dass sich der verbrecherische Muang bei den Marodeuren aufhält. Aufgabe muss es sein, diesen zu stellen!

Die Streitkräfte der Tryker mögen sich mit den Truppen der Matis an der Ödlandpforte in den Hügeln der Abtrünnigen treffen. Die Zoraï stoßen zu den Verbänden der Fyros bei Thesos. Zeitpunkt: Tria, den 27. Germinally des 3. Zyklus.

gezeichnet
Shaly Nara, Gilde von Try
Chan Ce-Jian, Gilde des Cho

In der Brennenden Wüste hingegen hingen schon länger Plakate aus, aufgehängt von Akenak Stiara O'Brian:

Sehr geehrte Wüstenbewohner,

bei unserem letzten Treffen des Akenak haben wir den Befehl vom Imperator bekommen, alle kampffähigen Fyros in das Heer einzuziehen. Daher bitten wir euch, im Frühling, Tria, 27. Germinally des. 3. Zyklus 2549 euch in Thesos einzufinden.
Es wurden Spuren entdeckt, die darauf hinweisen, dass Mezix sich um Thesos oder in Versteckte Quelle aufhält. Das Königshaus der Matis ist informiert, dass es dazu kommen könnte, dass wir in Verstecke Quelle einmarschieren, um Mezix zu fassen.

Treffpunkt: Thesos

Datum: 11.11.2009

Zeit: 20 Uhr
Wir vom Akenak hoffen auf euch und eure Hilfe.
Im Namen des Akenak
Stiara O'Brian

ooc:
Beginn des Events: 11. November 2009, 20 Uhr.
  • Die Fyros und Zoraï sammeln sich in der Stadt Thesos, Fyros (Kami-Teleporter Thesos)
  • Die Matis und Tryker sammeln sich am Portal nach Ichor (Karavan-Teleporter Hügel der Abtrünnigen, Matis)

Chroniken von Atys: Schreiende Schatten (9 comments)

Added by anarkia about 15 years ago

Ich fand dieses alte, zerknitterte Pergament, tief vergraben unter wahren Türmen anderer seiner Art. Es enthält die Niederschrift eines Geständnisses am Totenbett. Eine Erzählung die er wohl nicht mehr in seinem Gewissen verschließen konnte und jemandem erzählte dem er entweder vertraute, oder dem es gleich war. Ein Erzählung voller Leid und Reue. Der Name des Beichtenden ist nicht bekannt, da große Teile des Dokuments verschmutzt und beschädigt sind. Auch ist nicht bekannt, wer seine Wort in Schrift fasste um sie der Nachwelt zu erhalten.
Ich gebe sie euch zu lesen, urteilt selbst über ihren Inhalt und die Taten des verzweifelten Mannes der sie mit seinen letzten Atemzügen diktierte.

„Ich erinnere mich... ja, ich erinnere mich. Es ist nicht sonderlich schwer mir diese Stunden und Momente wieder ins Gedächtnis zu rufen. Sogar jetzt, da mein Same langsam verdorrt und ich zu bald meinen gefallenen Kameraden an Jenas Seite stoßen werde. Sie haben sich förmlich in meinen Geist eingebrannt, für immer und die Geräusche und Anblicke dieser Nacht sind für immer in mein Hirn gekratzt, wie Krallenstriemen in die Borke eines Baumes.

Ich war ein junges Mitglied der Stadtwache. Grad ein paar Wochen zuvor hatte ich mich ihr angeschlossen und hoffte darauf irgendwann einmal in die Palastwache befördert zu werden und vielleicht von dort aus einmal in die Leibgarde des Königs. Wie konnte ich auch ahnen, dass meine Beförderung viel eher erfolgen würde als ich es je zu träumen gewagt hätte. Denn ich war einer der Letzten die Übrig waren im Zwielicht der Urwurzeln, um überhaupt befördert zu werden. Doch weiß ich noch Heute nicht ob ich jemals stolz darauf sein kann, denn das was ich in jener Nacht tat ist keine Beförderung wert.
Aber, das ist nicht das Thema dieses Gespräches, hm? Und es ist auch keine Zeit mehr dafür. Lasst mich meine Geschichte erzählen und dann in Frieden sterben.
Du möchtest etwas über die letzte Nacht des alten Königreiches hören, richtig? Die „Nacht der Klauen“, oder auch „Nacht der schreienden Schatten“, wie sie später von manchem, ach so poetisch, genannt wurde. Ja, eine Nacht der Klauen war es mit Sicherheit. Und auch eine der schreienden Schatten, ich war einer von ihnen.

Am vorigen Tag war unsere Arme in Richtung Trykoth ausgezogen, um einige gebiete „zurück zu erobern“, die unserem Reich eine stetige Wasserversorgung über die kommenden Jahre garantieren würden. Als die letzten Soldaten der großen Armee zwischen den Bäumen des Waldes verschwanden, sehnte ich mich danach mit ihnen zu gehen. Um Ruhm und Ehre zu erlangen, große Kämpfe zu bestreiten und „dem Volk heldenhaft zu dienen“, um meinen Namen eingehen zu lassen in die Analen unseres Volkes. Wer hätte gedacht das die kommende Nacht mir mehr „heldenhafte“ Dinge bescheren würde als ich in meinem Leben gebraucht hätte.

Ein paar meiner Kameraden und ich waren auf dem Weg zum Wach-Haus zum Anfang unserer Schicht von Sonnenuntergang bis zum Morgengrauen. Es war warm und die Straßen waren angefüllt mit dem normalen Betrieb der letzten Stunden, bevor die Marketender ihre Stände schlossen. Wir alle spekulierten darüber, wie lange es wohl dauern würde bis die Armee zurück kam und was die Fyros wohl davon abhielt ihrer Pflicht nachzukommen und die Tryker wie vereinbart zu beschützen.
„Vielleicht haben die Wasserratten sie ja in letzter Zeit auf dem trockenen sitzen lassen?“
„Nein, die haben schon Wasser geliefert, aber die Fyros haben die Nase voll davon ständig ihre eignen Latrinen „beschützen“ zu müssen.“
Wir alle lachten darüber, bis auf Girio, einen älteren Wachmann der unsere Gruppe anführte.
„Ich hörte sie kämpfen. Manche sprechen von einem neuen großen Feuer. Andere von einer unbekannten Armee, die das Imperium von Süden her angreift. Wieder andere reden von Monstern...“ seine tiefe, ernste stimme verklang.
„Monster?!“ fragte ich lachend.
„Diese Monster werden mit Sicherheit vor den Fyros davon laufen, denn kein Monster das etwas auf sich hält würde etwas angreifen, das hässlicher ist als es selbst.“
Darüber lacht nun selbst Girio und einen Moment lang war ich stolz darauf. Kindisch, ich weiß...
Wir gingen weiter unseres Weges zum Wachhaus und zunächst bemerkten wir die Veränderung nicht, die sich über die Stadt legte.
Dann ließ sich einer unserer Kameraden langsam zurückfallen, er ging langsamer und legte den Kopf schief, so als ob er auf etwas lauschen würde. Wir hielten inne in unserem Lauf und warteten auf ihn.
„He, was ist los?“ fragte ich.
„Hört ihr das nicht?“ antwortete er.

Nun lauschten wir alle angestrengt in die Nacht hinein.
Ein seltsames Summen erfüllte die Nacht und von oben war das knacken und bersten von Ästen zu hören. Als ob sich etwas großes durch das Geäst bewegen würde.
Noch eh wir uns groß wundern konnten übertönte ein Schrei alle anderen Geräusche.
Von hoch über uns erklang er und wir alle blickten natürlich hinauf.
Zunächst war ich nicht sicher was ich da sah. Auf einer der Ast-Brücken, die sich von Heimbaum zu Heimbaum spannten, rannten Homins von der Mitte der Brücke weg in Richtung der Durchgänge. Ein dunkler Schatten bewegte sich dort an dieser Stelle, unnatürlich schnell, seltsam verschwommen im Zwielicht der Baumkronen und von unserem Standpunkt aus.
Dann fiel etwas über den Handlauf der Brücke, direkt auf uns herab.
Zuerst dachte ich es wäre ein Ast, oder ein Teil der Brückenverzierungen, aber dann traf etwas nasses meine Wange, das Ding landete mit einem deutlichen Schlag genau vor unseren Füßen und wir erkannten was es war.
Wie vom Donner gerührt starrten wir auf den abgetrennten Arm der vor uns im Gras lag. Voller Schrecken sah ich das seine Finger sich noch immer in krampfhaften Zuckungen bewegten. Meine eigenen Finger wurden rot wo sie durch mein Gesicht wischten und mit stetig wachsendem Entsetzten hörten wir nun weitere Schreie von beinah überall her.
In der ganzen Stadt erhoben sich nun Stimmen voller Angst und Schrecken und als ich erneut nach Oben blickte sah ich etwas, das mir beinah das Blut in den Adern gerinnen lies. Der seltsame Schatten den wir auf der Brücke gesehen hatte, löste sich nun von dieser und flog mit der Leichtigkeit eines Raubvogels durch die Luft auf eine benachbarte Brücke zu auf der sich noch Homins befanden. Seine riesigen, schmalen Flügen summend und vibrierend, eine Spur aus herabfallendem Blut nach sich ziehend. Das Blut kam von der zuckenden Form eines Mannes, der auf den grausamen Stachel der Bestie gespießt war, den ihre vorderen Extremitäten bildeten. Das gigantische Insekt war schwarz und einer Heuschrecke nicht unähnlich und Heute würde man es wohl einen Kizoar nennen. Es schüttelte sich heftig und der Körper des Mannes rutschte schlaff von seinem Stachel und krachend in ein Gebüsch am Wegesrand.
Dieser Lärm erlöste uns aus unserer Erstarrung. Wie ein Mann begannen wir in Richtung des Wachhauses zu rennen. Um uns herum begannen Verwirrung und Panik die Abendlichen Fußgänger zu ergreifen. Schnell rannte ein jeder irgendwo hin, oder suchte nach jemandem. Panische Schreie erfüllten die Straßen und überall in der Stadt schien der Wald sich zu bewegen, voll von ungesehenen, schrecklichen Schatten. Die Glocken des Wachhauses begann schrill zu läuten und riefen jede verfügbare Hand zu den Waffen. Als wir ankamen waren viele unserer Kameraden bereits bewaffnet und bereit der Bedrohung gegenüber zu treten, was immer diese auch sein möge. Noch immer hatten die Meisten keine Ahnung was auf uns zu kam und bei Jena, ich wünschte sie wir hätten es nie erfahren.
Über unsere Verwirrung hinweg rief uns unser Hauptmann dazu auf Ruhe zu bewahren und unsere Pflicht zu tun. Wir ergriffen unsere Kara Krop Piken und rannten wieder hinaus in die Straßen.
Meine Gruppe versuchte die Ränder der Stadt zu erreichen, doch bevor wir auch nur den halben Weg hinter uns gebracht hatten, kamen uns Homins entgegen gerannt. Viele schrien und riefen panisch, das etwas im Wald sei und von dort aus Freunde und Fremde gleichermaßen entführte. Andere berichteten von Monstern die plötzlich aus dem Wald auftauchten einige Homins töteten und wieder verschwanden. Wieder andere hatten fliegende Bestien gesehen, die versuchten in die oberen Stockwerke von Heimbäumen einzudringen. Wir rannten weiter und mit schmerzenden Lungen erreichten wir schließlich den Stadtrand unseres Viertels.
Seltsamerweise war alles Ruhig, bis auf des seltsame Summen, das noch immer die Luft erfüllte und von Minute zu Minute lauter zu werden schien. Es zerrte an den Nerven, wie ein schlechter Viola Spieler. Kein Homin war mehr zu sehen, die kleineren Gebäude waren verlassen und die Heimbäume verriegelt.

Vorsichtig näherten wir uns dem Waldrand, unsere Piken zum zur Verteidigung bereit. Niemals zuvor hatte unser Heimatlicher Wald so düster und angsteinflößend auf mich gewirkt. Ich sah eine Bewegung im Unterholz. Etwas huschte blitzschnell durch das dichte Gebüsch und zögerlich drangen wir darauf ein, die Waffen schützend vor uns.
Ein übels, schrilles Zischen ertönte und plötzlich brach etwas aus dem Unterholz hervor und sprang uns an.
Es war schnell wie eine Sternschnuppe, sein dunkelgrüner Panzer schimmerte im Licht der Straßenlampen hinter uns. Es rauschte mit einer Wildheit auf uns zu die uns beinahe überraschte, seine 4 Beine klapperten ein Staccato über den Boden, die Vorderbeine hoch erhoben. Den flachen Kopf tief geduckt wie zu einem Schild, der den Torso beschützte, war es in etwas halb so groß wie ein erwachsener Mann und fing an mit seinen Vorderbeinen nach uns zu hacken. Zusammen hielten wir Neun es auf Abstand mit unseren Piken, um seinem wahnsinnigen fuchteln zu entgehen und es brach kreischend unter unseren Stichen zusammen.
Als es nur mehr zuckend vor uns lag versammelten wir uns um den Kadaver herum.
„Was in Jenas Namen ist das?“
„Soll mich der Drache holen, wenn ich´s wüsste.“
„Es ist eine Spinne, ihr seht doch die Beine.“
„Spinnen haben Acht Beine, das hier hat nur Sechs. Es ist irgendeine Art Käfer.“
„N´verdammt großer Käfer.“
„Bleibt wachsam Leute! Wir haben keine Ahnung ob dort draußen noch mehr von denen sind.“
„Richtig, wir bleiben besser wachsam. Zumindest sind sie leicht zu töten...“

In diesem Augenblick erhöhte sich die Lautstärke des Summens, das uns die ganze Zeit begleitet hatte um ein vielfaches und ein Schrei der das Blut in den Adern gefrieren ließ ertönte aus der Dunkelheit des Waldes vor uns. Weitere erklangen, etwas weiter zu unsere Linken und rechten. Überall vor uns ertönte tiefes knurren und schrilles kreischen, schnatternde Geräusche rauschten aus dem Blätterwerk um die Stadt herum und von überall her hörten wir das Geräusch brechender Äste. Riesige Dinge bewegten sich dort im Unterholz und durch das Blätterdach der Stadt. Hinter uns erklangen erneut Schreie und die Wachhausglocke schlug ein verzweifeltes Signal gegen den Lärm.

Dann im spärlichen Licht der Lampen hinter uns, erwachte die Finsternis vor uns zum Leben. Ich kann mich nur noch an kurze Eindrücke von riesigen, schlanken Beinen und Körpern erinnern. Die sich von Bäumen und aus dem Unterholz lösten, wo sie perfekt getarnt gelauert hatten. Mein Geist hat diese Dinge gnädig verdrängt, das Leichentuch des Schocks über diese ersten Eindrücke des kommenden Schreckens gelegt.
Voller Schrecken, drehten wir uns um und rannten.
I gebe es offen zu und ich schäme mich noch Heute zutiefst. Doch wir alle rannten in dieser Nacht. Niemand rannte nicht, in dieser Nacht. Wir hatten keine Chance. Viele arme Seelen blieben zurück und stellten sich den Bestien, doch wurden sie alle in Stücke gerissen. Doch ebensoviele von uns liefen davon so schnell sie ihre Füße trugen und blickten nicht zurück. Fort von ihnen, doch meist in die wartenden Klauen anderer Kitin.

Natürlich trugen sie damals noch nicht diesen Namen. Niemand hatte sich damit beschäftigt den verschiedenen Bestien Namen zu geben. Wie denn auch. Schau nicht zu überrascht!
Denkst du jemand sieht ein drei Meter großes Insekt auf sich zu rennen und denkt bei sich:
„Oh, das nenne ich ab sofort einen Kipuka.“, und überlebt um diesen Namen aufzuschreiben?!
Ha, dumme Jugend. Denkst du wirklich alles ist und wäre schon immer so gewesen wie es jetzt ist? Bah!
Sie hatten keine Namen. Sie waren einfach da. Namenlose Schrecken, die alles und jeden töteten der in ihre Fänge fiel. Männer, Frauen, Kinder. Sie bewegten sich durch die Stadt wie Schnitter die die Ernte einholen. Ihre Ernte waren Terror und Blut. Zu tausenden strömten sie aus dem Wald. Stürzten aus dem Blätterdach auf Brücken herab, kletterten an Heimbäumen hoch. Sie rissen einfach die Borke ihrer höheren, jüngeren Teile ab als wäre sie aus Papier und krochen hinein, um an das weiche Leben darunter zu gelangen. Sie flogen durch die Luft, hoben Homins aus der Menge, spießten sie einfach auf und flogen mit ihnen weiter, zerrissen sie in der Luft und ließen ihre Teile herab regnen auf die fliehenden, panischen Massen.

Ich erinnere mich noch viel zu deutlich an meine erste Begegnung mit dem was ihr Heute eine Kipesta nennt. Es schoss aus dem Himmel herab, auf eine Gruppe von Homins die unter der großen Wurzel eines alten Heimbaumes Schutz gesucht hatten. Zunächst versuchte die Bestie an sie heran zu kommen, doch als sie sich für zu groß dafür erwies und die Homins zu wehrhaft, blies sie einfach den Inhalt ihres seltsamen Sacks zwischen den Vorderbeinen, in das Loch.
Innerhalb weniger Augenblicke war der enge Raum unter der Wurzel angefüllt mit Flammen.
Ich war zu weit entfernt und zu geschockt von diesem Anblick, dieser Perversion entgegen jeder Natur, als das ich irgendetwas für die Opfer hätte tun können. Doch die Schreie derer die in diese Falle verbrannten verfolgen mich noch Heute in meinen Träumen. Ich hoffe ich bin bald davon erlöst.
Ich sah die schwer gepanzerten Formen der sogenannten Kipuka, von hohen Ästen fallen, wie Tannenzapfen und mitten unter den Homins einschlagen wie Felsbrocken, glückliche Homins wurden direkt von ihrem Gewicht erschlagen. Unglückliche wurden in Stücke gerissen, wenn die Käfer aus den Blutverschmierten Kratern im Boden auftauchten um weiteres Unheil zu verbreiten.
Ich bin nicht sicher ob es ein Segen ist, das ich jene Nacht und all die folgenden überlebte. - Jena weiß, es ist eher eine Strafe für meine Feigheit.

Ich rannte einfach nur, ließ meine Pike fallen und rannte so schnell meine Beine mich trugen. Homins und Insekten ausweichend so gut ich konnte, floh ich Blindlinks in den Wald. Ich rannte bis meine Füße mich nicht mehr trugen und bis ich ohnmächtig auf dem Waldboden zusammenbrach.
Später fand ich eine kleine Gruppe anderer Flüchtlinge und wir schafften es bis zu einem Karavan Lager, von dem sie gehört hatten.

Ich bin nun hier, am Ende meines Lebens.
Dies ist meine schändliche Geschichte und ich werde nicht mehr sagen.
Lasst mich nun schlafen.

gez. Ridio Sillia, fahrender Sänger._
(Dank an Acridiel für diesen Text)

Schreienden Schatten

Chronicles of Atys: Screaming Shadows (38 comments)

Added by anarkia about 15 years ago

I´ve found this old cracked parchment, buried deeply under piles and piles of others. It is a Story told by a dying man at his deaths bed. It contains what were probably the last words and confessions of a consciousness that could not keep this terrible secret any longer, to someone he either trusted with them, or who simply did not care. A tale of suffering and regret. The Name of the confessing Man is not know, for the document was torn and smudged in many places and barely decipherable at all. Also the name of the one taking the confession and writing it down for others to read is not known anymore. I will give them to you to read, so that you may come to your own conclusions and judge by yourself the deeds of a desperate man. Dictating his sins at with his dying breath. The document reads as follows:

“I remember… yes, I remember. It isn´t even hard for me to recall those hours and moments, for they’re burned into my mind forever and the sights of this night have been etched into my brain with the sharp blade of a master craftsman.

I was a young member of the city watch. Just a few short weeks ago I had joined up and I was hoping to be promoted into the palace guard someday and from there eventually into the royal guard. Little did I know that my promotion was only to come at a great cost and in the twilight of the prime roots, for I was one of the few guardsmen left, that could be promoted at all. But I still don´t know if I´m even worth it, because of my deeds that night. Thinking of what came of them later, but that´s not our point here, isn´t it? And there´s not much time left for me, so let me tell you my Story and then let me die in peace. You want to know about the last night of the old empire, the “Night of Claws”, or “Night of screaming shadows” as some like to call it oh so poetically. Well, a night of claws it definitely was, and also many screaming shadows… I surely was one of them.

The previous day our army had left for Trykoth to officially “reclaim” some territories that would guaranty our kingom a steady water supply in the years to come. As the last of our soldiers vanished between the forests trees I longed to be with them. To reach glory and claim heroic deeds that would ensure my name a place in the records of our people. Little did I know that this night would bring more “heroic” deeds for me to last more than one lifetime.

Me and a few comrades were on our way to the watch house to begin our shift from dusk until dawn. It was warm and the streets were filled with the normal hustle and bustle of the hours just before the closing of the shops. We all were speculating on how long it would take the army to return and what might be keeping the Fyros from their duty of protecting the Tryker borders. “Maybe the water rats have let them dry up lately?” One of my friends exclaimed. Another replied: “No, they´re sending water alright, but the Fyros are fed up with constantly “guarding” their their own latrines.” We all laughed at that, except for Girio an older member of the watch, our squad leader. He looked on with a thoughtful expression. “I heard they´re fighting. Some speak of a new great fire, others of an unknown army that is attacking the empire from its southern border. Still others speak of monsters…”, his voice trailed of. “Monsters?!” I replied laughing. “Surely these monsters will run from the Fyros upon first sight, for no self respecting monster will hurt something more ugly than itself.” Even Girio laughed at this and I momentarily felt proud. Silly, I know… We walked on to the watch house unaware of the change that went through the city at first. Then one of our comrades fell behind, walking slower, his head slightly tilted to the right, as if listening to something. We stopped our banter and waited for him to catch up. “What is it?” I asked. “Don´t you hear that?” he replied.

Now we all stopped and listened. A strange buzzing sound was beginning to fill the night air and from far off the crackle of branches was becoming audible, as if something huge was moving through the undergrowth. Before we could puzzle much a scream pierced the warm night air. Coming from above, we all looked up and at first I wasn´t sure of what I was seeing. Atop one of the walkways spanning between two hometrees people were running from the middle of the gentle arch. A dark shadow moved there with unnatural speed, strangely flickering in the half-light of the canopy. Then something dropped over the railing of the walkway and fell down right on top of us. At first I thought it was a branch or part of the ornamentation of the bridges arch, but as something wet splashed against my cheek and the thing landed right before my feet with an audible thumb I realized what it was. Dumbstruck we all stared at the severed arm that lay before us. Horrified I saw that its fingers were still moving in a spasmic clutch. When my own raised hand came away from my face it was red with blood. And again we heard screams. All around the city now voices were raised in alarm and pure terror. As I looked up again what I saw almost made my own blood curdle in my veins. The strange shadow we´d seen moved away from the archway. Flying through the air with predatory ease, its huge wings buzzing and trailing blood behind it, flowing in crimson streams from the struggling form of a man speared on its front extremities. Then the giant locust like insect shook itself violently and the man was dropped from its sting. Limply falling to the ground and crashing into a shrub beside the street. The crash startled us from our shocked stupor. As one we began running to the guard house, around us panic and confusion began to take their toll on the late night pedestrians. Everyone was running somewhere and or looking for someone. Panicked screams echoed through the streets and all around the city the forest seemed to move with unseen presences. The bells of the guard house began tolling their shrill notes to summon every available man to arms and as we arrived many of our comrades were already armed and ready to move out against whatever was attacking us. But still many didn´t have a clue to what we were up against. And Jena, I wish we´d never known. Over the confused din our Captain shouted orders for us to calm down and do our duty.

We grabbed our Kara Krop pikes and ran out into the streets again. My squad tried to make its way to the outskirts of the city, but before we were even halfway through town center, people came running towards us. I never saw so many terrified eyes again. Many were shouting and screaming something about the forest coming for them and snatching away friends, loved ones and strangers alike. Some spoke of Monsters that suddenly appeared from the undergrowth and attacked whatever was in their way, others told of flying beasts that tried to enter the upper floors of hometrees. We ran on and with lungs hurting from the effort our squad finally reached the outskirts of our appointed district. Strangely all was quite except for the buzzing that became louder by the minute. No Homins were about, the smaller buildings abandoned and all hometrees locked against intruders. Cautiously we moved towards the forests edge. Never before had these woods seemed so dark, so malignant to me. I thought I saw movement there, between the tall trees and the lush underbrush, something incredibly fast scuttled there and as we neared the dark bushes, a deep hissing sound emerged. We took a halting step closer and suddenly something leapt at us. It was fast as a falling star, its dark green carapace glistening in the glow of the streetlights behind us. It rushed at us with a sudden ferocity that took us all by surprise, its 4 legs tapping a staccato on the hard ground, front legs raised to sharp points, flat, wide head lowered like a shield to protect its torso. It was about half as tall as a grown man and hacked at us with its front pair of legs. Together we nine quickly killed it with our pikes, keeping our distance, trying to avoid its mad slashing. As it lie twitching before us we gathered around it. “What in Jenas Name is that!?” “Dragon fetch me, if I know.” “It´s a spider, see its legs?!” “A spider´s got eight legs, this´s got only six. It´s some kind of bug.” “T´is a really big bug.” “Keep it together folks, we don´t know if there are some more out there.” “Right, we better keep our eyes open. At last they´re easy to kill…”

Right at this moment the buzzing we´d heard the whole time increased even more in volume and a blood freezing shriek came from the darkness beyond the city limits. Answered by another and another a little further to our left and right, other shrieks and deep growling, chattering sounds emitted from the forest all around the city now and from above we heard the sound of breaking branches. Big things were crushing though the canopy and behind us, we heard homin screams and the frantic ringing of the guardhouse bells. Then the darkness beyond our sparse light came alive. I still only remember impressions of giant, slender legs and bodies dislodging themselves from trees where they had crouched camouflaged against the deep brown bark and green bushes. My mind having mercifully spread the shroud of shock over these initial glimpses of the horror that was to come. All around us the forest began moving toward us. Horrified we turned and ran. I freely admit it and I´m deeply ashamed of it. But all of us ran that night. Nobody didn´t run that night. We didn´t stand a chance. Many poor souls stayed behind to fight and were torn to pieces. But just as many of us simply ran and never looked back, or ran right into the waiting claws of other Kitin.

Of course back than they didn´t go by that name. Nobody had yet bothered to attach names to the different monsters. How would they? Oh, don´t look so surprised. Do you really think someone would see a 7 foot insect come charging right at him and thnik in his head: “Oh, I´ll call that think a Kipuka from now on.” and life to write that down?! Ha, silly youth. You think everything is and everything´s all been as it is now, eh? Tcha! They had no names. They simply were there, nameless horros, killing everyone the got their claws on. Man, woman or child. They moved through the city like reapers through a field of wheat, harvesting terror and blood. Streaming in thousands from the forest. Dropping onto archways from the low canopy. Climbing up and down hometrees. Simply ripping away the bark of their higher, younger parts, like it was so much paper and crawling into them to get at the soft life hiding there. They were flying through the air, picking up people in full flight, with pincers and stings sharp as swords, ripping and tearing them apart letting the parts drop onto the terrified homins below.

I remember all too clearly my fist glimpse of what came to be known as a Kipesta. It swooped down from the sky unto a group of homins huddling beneath the great root of an old hometree, at first trying to reach them with its sting, but realizing that it didn´t fit into the opening and the homins proved to defensive, it simply deflated its strange secretion sack into the hollow. The small space beneath the root immediately filled with searing flames. I was too far away to do anything and too surprised and appalled by this perversity against nature I was witnessing to do anything about it, but the screams of those trapped and burning alive in that confined space still haunt my dreams after all these years. I hope my release from this torment is soon to come. I saw the heavily armored forms of Kipuka drop down from the canopy like giant pine cones, crushing lucky homins beneath their weight. Unlucky homins were torn limp from limpf seconds later, when the Bub emerged from the gore stained craters with clicking pincers to wreak more havoc. I’m not certain I’m lucky that I survived, - Jena knows its more of a punishment. I simply ran, dropped my pike and ran. Dodging other homins and giant insects alike, fleeing headlong into the forest, running until my legs wouldn’t support me anymore and I dropped to the floor unconscious from shock and exhaustion. Later I found another group of refugees and we made our way to a Karavan camp they had heard of. Now I´m here, at the end of my life. This is my shameful tale and I will tell no more. Now, let me rest.

in « Witnesses » from Ridio Sillia, itinerant bard.
(Thanking Acridiel for this chronicle)

Screaming Shadows

Chroniques d'Atys: Ombres hurlantes (45 comments)

Added by Chroniques d'Atys about 15 years ago

L'année 2481 fut une année fatidique pour toute l'hominité et toutes les races souffrirent énormément. Mais aucune ne souffrit autant, à cause de sa propre folie et de son arrogance, que l'ancienne race matis. Certes, cela n'aurait pas changé grand-chose à l'issue finale, mais bien plus de vies aurait pu être sauvées sans l'avarice et la paranoïa des nobles matis et de leurs chefs militaires.

Lorsque se répandit la rumeur selon laquelle quelque chose d'anormal se tramait dans les tréfonds du désert ,et que l'armée impériale toute entière était de ce fait occupée à l'intérieur des frontières de l'Empire, les autorités matis y virent une opportunité de régler de vieux comptes et d'agrandir leur territoire. Profitant de l'aubaine, la quasi totalité de l'armée matis marcha vers les frontières de Trykoth, dans le but de soutirer la précieuse eau des sources du petit peuple à leurs protecteurs auto-proclamés, les Fyros. Alors que la grande armée quittait la Forêt, le peuple matis l'acclamait, lui souhaitant de rentrer auréolée de gloire, avec de nouvelles terres où s'étendre. Mais c'est alors que s'abattit sur eux une terreur sans précédent. Ces quelques longues heures du printemps 2481 restèrent dans les mémoires sous le nom de « la nuit des ombres hurlantes ».

Un vieil homme raconte son histoire avec une voix haletante, brisée par l'émotion.

« Je me souviens... oui, je me souviens. Il ne m'est pas difficile de me rappeler ces terribles instants car ils ont été gravés dans ma tête avec la lame aiguisée d'un maître artisan.

J'étais alors un jeune membre de la milice. Je l'avais rejoint à peine quelques semaines avant, et j'avais l'espoir de rejoindre un jour la garde du palais, pour finalement faire partie de la garde royale. Je ne savais pas alors que ma promotion serait bien plus rapide que je ne l'aurais jamais cru. Mais je ne sais toujours pas si je peux tirer une quelconque fierté de mes actes de cette nuit-là, en pensant à tout ce qui en a découlé par la suite... Mais je m'égare... Vous voulez que je vous parle de la « nuit des griffes » ou « nuit des cris d'ombre » comme certains poètes l'appellent. C'était définitivement une nuit des griffes, et des ombres hurlantes... oh oui il y en avait... J'étais l'une d'entre elles, à coup sûr.

La veille, notre armée était partie pour Trykoth dans le but officiel de « récupérer » des territoires qui auraient garanti à notre Royaume une source d'approvisionnement en eau stable pour les années à venir. Alors que le dernier soldat disparaissait dans la forêt, je ne rêvais que d'être avec eux. Pour atteindre la gloire et réaliser des faits héroïques qui me vaudraient une place dans l'histoire de notre peuple. Je ne savais pas encore que cette nuit serait l'occasion pour moi d'accomplir plus d'actes « héroïques » qu'en une vie entière.

J'étais avec quelques camarades en chemin vers la salle des gardes, avant de commencer notre ronde qui durerait du crépuscule à l'aube. Il faisait chaud, et les rues étaient encore remplies du bruit et de l'agitation de ces instants qui précèdent la fermeture des magasins. Nous étions en train de spéculer sur le temps qu'il faudrait à notre armée pour être de retour et sur ce qui pouvait bien retenir les Fyros et les faire faillir à leur devoir de protection envers les Trykers :
« Peut-être que ces yubos de Trykers ne les ont pas correctement payés », s'exclama un de mes amis.
Ce à quoi un autre répondit :
« Non, ils ont bien payé leur dû, mais les fyros sont fatigués de toujours garder leur paiement pour eux, et de ne rien recevoir en retour ».
Nous avons tous bien ri de la remarque, sauf Girio, notre chef d'escouade. Il nous regarda d'un air pensif.
« J'ai entendu dire qu'ils se battent. Certains parlent d'un nouveau grand feu, d'autres parlent d'une armée inconnue qui attaque l'Empire depuis la frontière sud. D'autres, encore, parlent de monstres ... »
Sa voix tremblotait.
« Des monstres?! » répondis-je en riant, « Ils vont sûrement prendre la fuite en voyant les Fyros car aucun monstre qui se respecte ne frappe quelque chose de plus laid que lui-même! ».

Même Girio rit de ma remarque, et je me sentis fier pendant un instant. C'était idiot, je le sais... On a continué à marcher vers la salle de garde, inattentifs aux changements qui affectaient la ville dans un premier temps. Puis un de nos camarades a ralenti, la tête légèrement tournée vers la droite, comme s'il écoutait quelque chose. Nos avons stoppé nos plaisanteries, et avons attendu qu'il nous rattrape.
« Qui a-t-il? » lui demandais-je.
« Vous n'entendez pas? » répondit-il.

Nous nous sommes alors tous arrêtés pour écouter. Un bourdonnement étrange se faisait entendre et des branches lointaines craquèrent, comme si quelque chose d'énorme se déplaçait à travers les broussailles. Avant que nous ayons pu réfléchir davantage à la cause de ce bruit, un cri perça le froid de la nuit. Il venait d'au-dessus de nous, et, au début, je n'étais pas sûr de ce que je voyais. Au sommet d'une des passerelles enjambant les arbres-maisons, deux personnes couraient. Une ombre s'y installa alors à une vitesse surnaturelle, clignotant étrangement dans la pénombre du couvert. Quelque chose tomba alors par-dessus la rambarde de la passerelle et atterrit juste devant nous. J'ai d'abord cru qu'il s'agissait d'une branche ou d'une décoration de l'arche du pont ; mais ma joue fut éclaboussée par quelque chose d'humide, tombée juste devant moi dans un bruit mat, et je compris ce dont il s'agissait réellement. Sidérés, nous avons tous regardé le bras coupé qui se trouvait devant nous. Je vis avec horreur que ses doigts étaient encore en train de bouger, dans un dernier spasme. Quand j'ai retiré ma main de mon visage, elle était rouge de sang. Et alors nous entendîmes de nouveaux cris. De toute part dans la ville des cris de terreur pure résonnaient. Alors que je regardais à nouveau en l'air, ce que je vis me glaça le sang. L'ombre étrange que nous avions aperçue s'était éloignée de la voûte. Volant dans les airs avec la facilité du prédateur, ses ailes immenses bourdonnant, une trainée de sang derrière elle, coulant à flot depuis la forme d'un homin empalé sur ses extrémités avant. Puis l'espèce d'insecte-criquet géant se secoua, et l'homme tomba de son aiguillon. Il tomba mollement et s'écrasa dans un buisson à côté de la rue. Le bruit de sa chute nous fit sortir de notre torpeur. Tel un seul homin, nous commençâmes à courir vers la salle des gardes, alors qu'autour de nous la panique et la confusion commençaient leurs ravages au sein des promeneurs du soir. Tout le monde courait sans savoir où aller et/ou cherchait quelqu'un. Des cris de panique retentissaient dans toutes les rues, et la forêt entourant la ville semblait emplie d'êtres invisibles. Les cloches de la caserne se mirent à sonner, appelant tous les hommes valides à prendre les armes, et quand nous arrivâmes, nombre de nos camarades étaient déjà équipés et prêts à riposter contre ce qui nous attaquait – quoi que ce soit. Toutefois, la plupart n'avait encore aucune idée de ce que nous allions affronter. Et, par Jena, j'aurais souhaité ne jamais le savoir. Au milieu de la confusion, notre capitaine criait des ordres pour nous calmer et nous amener à faire notre devoir. Nous avons saisi nos piques et nous sommes précipités à l'assaut des rues. Nous avons essayé de nous diriger vers la périphérie de la ville, mais alors que nous étions encore à mi-chemin, des gens se sont mis à courir vers nous. Je n'avais jamais vu - et n'ai jamais revu - tant de regards terrifiés. Nombre d'entre eux criaient quelque chose à propos de la forêt qui venait pour eux et bousculaient inconnus, amis et famille pour fuir plus vite. Certains parlaient de monstres qui étaient brusquement sortis de sous terre et attaquaient tout ce qui se trouvait sur leur chemin, d'autres parlaient de créatures volantes qui essayaient de pénétrer dans les étages supérieurs des arbres-maisons. Nous avons couru, et, les poumons douloureux à cause de l'effort, avons finalement atteint la périphérie de la ville. Étrangement, tout était calme, à l'exception du bourdonnement qui était de plus en plus fort. Il n'y avait personne aux alentours, les plus petits arbres-bâtiments étaient abandonnés, et les arbres-maisons barricadés contre les envahisseurs. Nous nous approchâmes prudemment de la lisière de la forêt. Ces bois n'avaient jamais paru si sombres, si maléfiques à mes yeux. Je crus voir un mouvement entre les grands arbres et les sous bois. Quelque chose d'incroyablement rapide surgit alors que nous approchions des sombres buissons, dans un sifflement profond. Nous nous sommes arrêtés, et la chose fut sur nous en un bond soudain. C'était aussi rapide qu'une étoile filante, sa carapace vert foncé brillant à la lumière des lampadaires. La chose se précipita sur nous avec une férocité inouïe, ses quatre pattes jouant un staccato sur le sol dur. Ses pattes avants étaient dressées, avec des extrémités tranchantes, sa large tête plate formant un bouclier protégeant son torse. Elle faisait à peu près la moitié d'un matis adulte, et elle essayait de nous frapper avec ses pattes avant. Ensemble, nous l'avons combattue, Nous en vînmes rapidement à bout grâce à nos piques, gardant nos distances pour éviter ses larges coups meurtriers. Nous nous regroupâmes autour de son corps agonisant, agité de spasmes.
« Au nom de Jena, qu'est-ce donc?
- Par la Déesse, si je savais !
- C'est une araignée, regarde ses pattes.
- Une araignée a huit pattes, ce truc en a seulement six, c'est une sorte d'insecte.
- C'est un sacré insecte!
- Restons groupés les gars, on sait pas si y'en a pas d'autres plus loin.
- OK, on a intérêt de rester sur nos gardes... Au moins, ces trucs sont faciles à tuer. »

A cet instant, le bourdonnement que nous entendions depuis le début gagna encore en intensité, et un cri à glacer le sang surgit de l'obscurité bordant la ville. Un autre lui fit écho à notre droite, puis encore un vers la gauche, suivi d'une cacophonie de cris, grondements profonds, claquements, émis par la forêt tout autour de la ville. D'au-dessus nous venait le bruit de branches cassées. D'immenses créatures étaient en train de se forcer un passage au travers de la canopée, et, derrière nous, nous entendîmes les cris des homins et le tintement frénétique des cloches du corps de garde. Puis la forêt obscure prit vie. Je me souviens de la sensation provoquées par ces immenses jambes grêles se désolidarisant des troncs sur lesquels les créatures s'étaient tenues, camouflées, accroupies contre l'écorce brune ou derrière les buissons. Tout autour de nous, la forêt se mit à venir vers nous. Horrifiés, nous tournâmes les talons et fuîmes aussi vite que possible. J'en suis profondément honteux, mais c'est ainsi que cela se passa. Nous avons tous fui cette nuit-là. Nous n'avions aucune chance. Quelques pauvres fous restèrent pour se battre, mais pour la plupart, nous nous contentâmes de ne pas regarder derrière nous et de courir tout droit, parfois dans les griffes des kitins.

Bien sûr, nous ne les connaissions pas encore sous ce nom-là. Personne ne s'était encore préoccupé de donner des noms à tous ces monstres. Ils étaient juste là, horreurs sans nom, tuant tous ceux qui passaient à leur portée. Homins, homines ou enfants, ils ne faisaient aucune distinction. Ils se déplaçaient dans la ville, tel le moissonneur dans son champ de blé, récoltant la terreur et le sang. Ils s'écoulaient par milliers de la pénombre de la forêt. Ils se laissaient tomber des passerelles, montant et descendant de nos arbres-maisons, déchirant l'écorce de leurs membres supérieurs comme si elle n'avait été qu'une simple feuille de papier, pour atteindre tout être vivant caché à l'intérieur. Ils volaient dans les airs, fauchant les gens en plein vol, leurs pinces et leurs dards acérés les tailladant en de nombreuses pièces qui retombaient telle la pluie sur les homins horrifiés en dessous.
Je me rappelle de ma première rencontre avec ce qu'on appelle maintenant un kipesta. Il plongea vers un groupe d'homins blottis sous une grande racine, essayant d'abord de les atteindre avec son aiguillon, mais voyant qu'il n'y arriverait pas, il a simplement vidé son étrange sac sécrétoire dans le creux. L'air s'est alors instantanément empli de flammes brûlantes. J'étais bien trop loin pour pouvoir agir, et sous le choc devant une telle perversion contre nature. J'étais un témoin impuissant du massacre, et les cris des homins prisonniers et brûlés vifs continuent de hanter mes nuits après toutes ces années. J'ai vu des kipuckas, lourdement protégés sous leur carapace, tombant de la canopée comme d'immenses pommes de pins, écrasant les homins malchanceux de leur poids. Quelques secondes plus tard, lorsqu'ils émergeaient du cratère ensanglanté, la danse meurtrière de leurs pattes créait d'autres ravages. J'ai survécu. Je ne sais pas si on peux appeler ça de la chance – Par Jena, cela tient bien plus du châtiment. Je n'ai fait que fuir, lâcher ma pique et fuir, évitant les homins comme les kitins, courant à corps perdu dans la forêt, jusqu'à ce que mes jambes me lâchent et me laissent inconscient, épuisé et en état de choc. Plus tard, je fis la rencontre d'autres fuyards, et, ensemble nous arrivâmes à un camp Karavan dont ils avaient entendu parler. Ceci est mon honteuse histoire, et je n'en dirai pas plus pour l'instant. »

in « Témoignages » de Ridio Sillia, barde itinérant.
(Merci à Acridiel pour cette chronique)

Ombres hurlantes

Chroniken von Atys: Aufruf an die Zoraï-Initiaten (10 comments)

Added by limai about 15 years ago

Heute ist ein weiteres Plakat in Zora zu lesen, direkt neben dem, das im Auftrag der Tryker-Gouverneurin ausgehängt wurde.

Möge die Glückseligkeit Ma-Duks mit Euch sein!

Erneut werden tapfere Streiter gesucht, die bereit sind, für die Dynastie der Städte der Einsicht einen wichtigen Auftrag zu übernehmen. Sammelpunkt ist am 27. Nivia des 2. Zyklus* auf dem Fahnenplatz von Zora

Gangi Cheng-Ho, Weiser der Zoraï

  • Sonntag, 8. November 2009, 20:30 Uhr

Chroniques d'Atys: Report de l'animation du 8 novembre (20 comments)

Added by anarkia about 15 years ago

Bonjour,

Suite aux nombreux conflits d'avant-poste prévus pour ce soir, l'animation "Les Cendres violettes des Gingos revanchards" est reportée au dimanche 15 novembre à 21h. Désolé de cette information tardive...

Bon dimanche à tous !

Votre équipe d'animation, .

(291-300/400)

Also available in: Atom