C AlsdieMauernfielen » History » Revision 2
Revision 1 (aphanaku, 05/14/2009 01:53 AM) → Revision 2/6 (limai, 05/25/2009 03:39 AM)
h1. Als die Mauern fielen Quand les murs s'écroulèrent _Eine Geschichte über die Kitin, erzählt von _Un récit kitin conté par Bia Fei-Lun, eine alte une Vielle Dame Zoraï :_ Ich habe in Zoran gelebt, der alten Hauptstadt unseres Volkes. Ich erinnere mich noch gut an unsere wundervollen Städte, die sich kilometerweit durch den Dschungel erstreckten und mein Haus in der alten Medina, wo der erste Zoraï-Tempel zum Ruhme der ersten Kami-Erleuchtung erbaut worden war. Jeden Abend und Morgen wurden wir vom Klang der großen Glocken aus Syre-Holz zum Gebet gerufen, und ihr tiefer, erhabener Klang drang bis in unsere Herzen und ließ sie wohlig aufseufzen. Eines Herbstes, als wir gerade in Dankesgebete für eine außergewöhnlich gute Ernte vertieft waren, erschallten die Glocken unerwartet... und zum letzten Mal. J'ai vécu à Zoran, l'ancienne capitale de notre peuple. Je me souviens parfaitement de nos merveilleuses cités qui s'étendaient sur des kilomètres au travers de la jungle, et de ma maison dans la vieille médina où le premier temple zoraï fut bâti à la gloire de la première illumination kami. Matin et soir, nous étions appelés à la prière par les carillons des grandes cloches en bois de syre qui résonnaient profondément et tendrement, faisant vibrer nos coeurs. Un automne, nous rendions grâce pour la récolte exceptionnelle quand les grandes cloches sonnèrent inopinément, pour la dernière fois... Mein Vater glaubte zuerst, dass einige Barbaren des Nordens auf die eine odere andere Weise der Aufmerksamkeit unserer Wachen entgegangen seien, eine unbemerkte Spalte in der gewaltigen Mauer, die unsere Territorien sicherte, gefunden hätten und uns angriffen. Er riss mich Mon père avait d'abord craint que les barbares du nord aient, d'une manière ou d'une autre, échappé à la vigilance de nos gardes, trouvé une faille sans visibilité dans l'immense mur qui sécurisait notre territoire et lancé une attaque. Il m'entraîna avec lui pendant que ma mère prenait mon petit frère encore bébé et nous partîmes très vite pour la maison alors que les portes de la cité se fermaient dans un grand fracas. Quand il dut nous quitter pour rejoindre sa guilde, j'en eus un coup au coeur et je ne voulus pas lâcher sa jambe pour le laisser partir. Il se mit sich fort, während meine Mutter meinen kleinen Bruder, der noch im Säuglingsalter war, packte und wir gemeinsam so schnell wie möglich zu unserem Haus eilten, während sich die Portale der Stadt mit einem tiefen, dumpfen Schlag schlossen. Als mein Vater uns verlassen musste, um zu seiner Gilde zu eilen, war es für mich wie ein Stich ins Herz, ich wollte ihn nicht gehen lassen, umklammerte sein Bein, um ihn hierzubehalten. Er wurde beinahe zornig und meine Mutter musste mich von ihm losreißen. Ich sah ihm durch das Fenster nach, wie er die Hauptstraße zum Haupteingang hinablief, ein Kurzschwert in seiner Hand. Ich hatte das schreckliche Gefühl, ich würde ihn nie wieder sehen. presque en colère et ma mère dut m'arracher à lui. Je le regardai par la fenêtre descendre la route en direction de l'entrée principale, un couteau à dépecer dans sa main. J'avais le sentiment horrible que je ne le reverrai plus jamais. Draußen erhob sich ein entsetzlicher Lärm, gefolgt von einer von Panik getriebenen Hominmasse, die Leute begannen zu schreien und zu brüllen, dass die Monster über uns gekommen seien. Erneut hallte ein erneuter, schrecklicher Schlag durch die Stadt, gefolgt von einer gewaltigen Staubwolke, als die im Norden der Stadt die Türme der Stadt samt Mauer fielen. Au-dehors, il y eut un bruit épouvantable suivi d'un violent mouvement de foule, les gens commencèrent à crier et à hurler que les monstres étaient sur nous. Il se produisit un nouvel éclat sinistre suivi d'un nuage de poussière provenant des tours, puis le mur nord de la cité s'écroula. Wir konnten die Szene von unserer erhöhten Terrasse aus beobachten, und so sahen wir die ersten gewaltigen Kitins durch die Staubwolke in die Stadt hineinkriechen. Meine Mutter packte mich und wir rannten ins Erdgeschoss, "gieße diese Flüssigkeit über dich für die Flucht, schnell, das überdeckt Deinen Geruch!" rief sie mir zu und tat dasselbe für sich und ihren Bruder. Wir gossen ein ganzes Fass auf den Boden, dann rissen wir die Falltüre auf, die in den Keller führte, um dorthin zu gelangen, wo meine Vater die Häute verarbeitete. Im letzten Augenblick. Nous assistions à la scène du haut de notre terrasse, et au travers de la poussière nous vîmes les premiers kitins géants ramper dans la cité. Mère m'attrapa et nous courûmes au rez-de-chaussée, "verse sur toi le liquide pour la chasse, vite, cela couvrira ton odeur !" hurla-t-elle tout en faisant de même pour elle et pour mon frère. Nous versâmes tout un baril au sol puis soulevâmes la trappe qui menait à la cave afin de descendre là où mon père travaillait les peaux. Il était grand temps. Tausende von Füßen und Klauen trommelten auf den Boden vor dem Fenster unseres Kellers, das auf Straßenniveau lag. Ein ekelerregender Gestank erfüllt die Luft, während wir über unseren Köpfen die schreckliche Kakophonie eines Gemetzels Un millier de pieds et de pattes tambourinèrent en passant devant la fenêtre de la cave qui donnait sur la rue au niveau du sol. Une odeur nauséabonde remplit alors l'air lorsque nous entendîmes au-dessus de nos têtes le bruit horrible d'un grattement. Ma mère mit anhören mussten. Meine Mutter presste ihre Hand über meinen Mund während der ersten fünf Minuten, für den Fall, dass ich schreien würde, aber ich war wie versteinert. Schließlich jedoch wurde das Getöse über uns noch lauter... sa main sur ma bouche pendant les cinq premières minutes afin d'anticiper mes cris, j'étais pétrifiée. Puis le grouillement au-dessus de nos têtes se fit plus fort... Ma mère me fit signe de ne pas faire un bruit, et je fis de mon mieux pour ravaler mes larmes en pensant à mon père qui devait être mort. Puis, il y eut un coup violent sur la trappe et cette fois, je ne pus m'empêcher de laisser échapper un cri d'effroi. Ma mère mit une fois de plus sa main sur ma bouche alors que tout mouvement avait cessé à l'étage. Il y eut une sorte de bruit électrique et je sus que le monstre guettait dans l'air la moindre vibration sonore. J'aurais juré que mon coeur battait si fort et si vite que le monstre pouvait l'entendre ! Meine Mutter bedeutete mir, keinen einzigen Mucks zu machen und ich tat mein bestes, um meine Tränen bei den Gedanken an meinen Vater, der tot sein musste, zurückzuhalten. Plötzlich gab es einen gewaltigen Schlag auf die Falltüre und diesmal konnte ich einen Schreckensschrei nicht unterdrücken. Meine Mutter presste mir erneut ihre Hand auf meinen Mund, zumal jegliche Bewegung über uns erstorben war. Es gab eine Art elekrisches Knisten und ich wusste, dass das Monstrum versuchte, die geringste Erschütterung durch ein Geräusch zu erspüren. Ich hätte schwören können, mein Herz schlug so laut und schnell, dass das Monster es hören würde! Puis nous entendîmes le grouillement s'éloigner, ces pas qui donnaient la chair de poule quittaient notre maison, et je m'effondrai alors dans les bras de ma mère. Je ne me souviens plus combien de temps nous dormîmes, peut-être quatre heures, mais je me souviens que lorsque je m'éveillai la nuit tombait et mon petit frère gazouillait devant un papillon de nuit. Ma mère se dressa rapidement en se réveillant et le fit taire par peur d'une présence kitin dans les parages. Mais même si nous ne pouvions pas voir au-dehors en raison de la poussière et de l'obscurité, nous sentions que tout était calme. Nous montâmes avec précaution les premières marches grinçantes de la cave nous menant à la trappe. Alors que ma mère tournait la poignée, il y eut un bruit atroce derrière la porte et cette fois je ne pus retenir mes pleurs. Ma mère eut à peine le temps de nous saisir mon frère et moi dans ses bras... Endlich hörten wir, wie sich die Geräusche langsam entfernten, das Schaben und Kratzen der Schritte, das uns Gänsehaut verursachte, verließ unser Haus. Schließlich brach ich in den Armen meiner Mutter zusammen. Ich weiß nicht mehr, wielange wir schliefen, vielleicht vier Stunden, aber ich erinnere mich, dass ich erwachte, als die Nacht hereinbrauch und mein kleiner Bruder brabbelnd und glucksend vor einem Nachtfalter saß. Meine Mutter erwachte und erhob sich schnell und beruhigte ihn aus Angst, dass Kitins in der Nähe sein könnten. Aber obwohl wir draußen nichts sehen konnten wegen La porte s'ouvrit brusquement et apparut alors une haute silhouette que je connaissais et qui nous regardait : mon père ! Il nous attira tous vers lui et nous serra dans ses grands bras. Ce ne fut qu'en regardant autour de nous que je compris que notre maison et celles de nos voisins, la cité toute entière étaient en ruine comme si elles avaient été ravagées par un violent raz-de-marée. Mon père avait réussi à se cacher dans la maison d'un brave membre de la guilde au moment où les kitins avaient franchi le mur de la ville, il avait poussé toute la famille dans la cave où elle nous attendait alors. Il nous raconta comment il avait fait, comme il expliquait souvent à ma mère de faire au cas où nous aurions été encerclés par des Staubes und der Dunkelheit, spürten wir, dass es ruhig geworden war. Vorsichtig erklommen wir die ersten knarrenden Stufen, die uns aus dem Keller hinauf zur Falltüre führten. Als meine Mutter vorsichtig den daran angebrachten Knauf drehte, gab es einen grauenvollen Lärm auf der anderen Seite der Türe und diesmal konnte ich einen Schrei nicht unterdrücken. Meine Mutter hatte kaum die Zeit, meinen Bruder und mich zu packen und in ihre Arme zu schließen... bêtes à l'époque où nous vivions à découvert dans la jungle. Mon père nous expliqua plus tard que ce fut le seul moyen de réchapper à ce fléau et que beaucoup était mort en essayant de fuir à l'autre bout de la ville, là où les portes n'étaient pas assez larges. Die Türe wurde aufgerissen und eine hochgewachsene Silhouette erschien, die ich erkannte und die uns anblickend verharrte: Mein Vater! Er zog uns alle zu sich herauf und nahm uns in seine starken Arme. Wir mussten nur um uns blicken, um zu verstehen, dass unser Haus, das Haus unserer Nachbarn, ja die ganze Stadt zerstört war wie durch eine gewaltige Lawine. Meinem Vater war es gelungen, sich im Haus eines tapferen Gildenmitglieds in dem Moment zu verbergen, als die Kitins die Mauern der Stadt durchbrachen, er hatte die ganze Familie in den Keller gedrängt, wo er auch letztlich uns vermutet hatte. Er erzählte uns, wie er meiner Mutter oft erklärte, was sie zu tun hatte, falls wir durch wilde Tiere eingekreist werden sollten, damals als wir noch ungeschützt im Dschungel lebten. Mein Vater erzählte uns später, dass das das einzige Mittel sei, um diesem Schrecken zu entkommen und dass viele ums Leben gekommen seien, als sie versuchten, auf die andere Seite der Stadt zu gelangen, dorthin, wo die Portale nicht stark genug waren. Die Zahl derer, die sogar vor Ankunft der Kitins zu Tode getrampelt wurden, war groß. Aus diesem Grund haben unsere Städte heutzutage keine Mauern mehr. Nombreux furent ceux qui moururent piétinés avant même que les kitins ne les atteignent. Voilà pourquoi nos villages n'ont plus de murs aujourd'hui.